Crédit photo : Understanding Animal Research
Pour justifier son refus de nous transmettre les vidéos de nage forcée filmées dans ses locaux, le Neurocentre Magendie avait évoqué… le droit d’auteur ! Nous nous étions indignés qu’un tel argument soit brandi pour dissimuler au grand public des images pourtant issues de tests standardisés qui n’ont rien, par nature, d’original. Si la Commission d’accès aux documents administratifs (Cada), que nous avions saisie, a refusé d’aller dans notre sens, le tribunal administratif de Paris a, lui, rendu une décision sans équivoque.
À l’issue de l’audience du 12 avril 2024, le tribunal administratif de Paris a estimé que les enregistrements de l’Inserm :
Pour plus de transparence
Forte de ces conclusions, la justice a ordonné à l’Inserm de nous envoyer ses images avant le 3 juin prochain. Une condamnation importante pour mettre en lumière ces expériences extrêmement stressantes pour les rats et les souris plongés dans des conteneurs d’eau sans être en mesure de savoir s’ils vont y survivre, et que le ministère de la Recherche et de l’Enseignement supérieur s’obstine à autoriser. Et ce alors qu’un nombre croissant d’entreprises et d'universités se détournent de cette pratique. Face aux résistances d’une industrie qui préfère la communication à la réalité des faits, nous continuerons à révéler ce qui se joue dans les laboratoires pour les animaux.
Signez notre pétition pour demander la fin des tests de nage forcée !
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France | lundi 06 mai 2024
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Albi | lundi 06 mai 2024